mardi 20 décembre 2011

PHOTOS MONUMENT PLACE D'ARMENIE

C'EST LA VIE, C'EST L'OUBLI


Voilà chère Naré les photos prises avec le monument des martyres du premier génocide du XX-e siècle et je trouve qu’ils sont une deuxième fois massacrés, mais maintenant l’arme c’est l’indolence, l’indifférence et l’oubli.
Il ne faut pas nous étonner  l’actuel état des choses, car on est un siècle plus tard, et la mémoire s’efface pour laisser l’espace libre aux autres souvenirs. C’est normal, surtout dans un monde où l’anormalité est devenue normale et ordinaire, car cela ne vise  plus personne.





 On parait qu’on vit, mais proprement dit on  s’avance sans rien vivre, ni voir, ni juger, parce que les pensées sont dirigées par les media et c’est mieux d'en survivre.
Je trouve très suggestive la photo avec les chaises rouges enchaînées. Qu'est-ce que tu en penses?

samedi 10 décembre 2011

L'arrangement des photos - explications

Après beaucoup d'essaies ratés et d'idées échouées, voila le choix qui m'arrange: le carré avec quatre thèmes importantes, chaque thème est représenté à son tour par quatre photos, celle qui est le symbole, au milieu du carré. D'ici jusqu'à l'idée que chaque carrée de quatre photos pourrait devenir le thème d'une unité didactique et comment on pourrait développer cela dans la classe de langue française, ce n'était qu'un pas. Grand, mais l'idée centrale était déjà sortie, comme une belle colombe.
L'anticipation sera une courte discussions sur le thème centrale, des commentaires sur le titre du blogue commun. Ensuite, le premier regard va faire la compréhension globale et après de questions et des réponses, celle détaillée.  
Cette étape dépassée, quand on met la souris sur une des photos centrales, le son (une chanson, un morceau représentatif pour le thème) va aider l'enseignant faire le passage vers l'étape suivante, celle de travail sur la langue (repérage et conceptualisation). Le déroulement va se faire fonction de l'objectif choisi par l'enseignant, en laissant assez de liberté, pour que la classe soit intéressante, captivante et donner aux apprenants l'envie de coopérer, de collaborer et d'analyser les nouvelles connaissances.
Pendant l'étape  de l'expression - systématisation - toujours des discutions avec les apprenants, pour les entraîner sur les nouveautés de l'unité didactique, tandis que pour la phase de production, ça ne sera difficile à trouver une tâche pour qu'ils utilisent ce qu'ils ont acquiert pendant la classe.
L'objectif linguistique sera toujours au choix de l'enseignant et il pourra utiliser le même carré pour plusieurs objectifs linguistiques, car chaque photo peut être elle-même le thème d'une unité didactique. 
Les objectifs socioculturel et sociolinguistique de développement les compétences de l'utilisation de la langue peuvent être atteints aussi, car s'est assurée une diversité des photos sur le même thème. 
En ce qui concerne l'objectif pragmatique, cela aussi peut être bien touché par la richesse de possibilités à explorer par les apprenants. 
C’est comme ça que je viens de comprendre (de point de vue didactique) la réalisation de ma mosaïque dans le projet ethnologue « Les murs ont la parole ».

vendredi 9 décembre 2011

Pensées penchées...

Les feuilles en vent
portrait de cris 
vol éphémère vers l'éternel...   


Source de l’eau – vie
ravaleur de cris
dépôt de larmes séchantes…


Mur de brique – feu perpétuel
langues brûlantes vers les cieux
fine poussière du temps…





Les gares des trains
des yeux des femmes
Le vrai passage vers autres mondes...

Les murs - une place à libre expression

Voilà maintenant, quand on est arrivé à la fin du projet, il me semble que je viens de m'édifier de ce qu'il fallait faire. J'avais toujours les idées devant moi, mais par dommage, il y avait aussi quelqu’un qui me disait que ce n'est pas bien comme je vois les choses pour ce projet, car il faut très bien didactiser le contenu, etc., et il arrivait me déboussoler tout le temps et je n'arrivais jamais d'être sur le bon chemin.
Les murs, dont le rôle initial était un autre, c’est devenu des espaces pour la libre expression individuelle ou collective et d'exposition sans frais. 
Sans avoir la prétention d'être reconnu comme un chef-d'oeuvre et apporter des bénéfices matériaux, ces murs enchantent les yeux et embellissent les endroits pendant des dizaines d'années. Comme se voit, il y en a des murs  sur lesquels la peinture est faite plus que 50 ans avant. On parle toujours par les murs extérieurs, exposés aux intempéries naturelles et pas de murs intérieurs dont la décoration est bien protégée et conservée. Ils sont des témoins vivants du passage des temps.
J'ai pris quelques photos avec des peintures sur  des murs qui, bien que le temps a commencé les détruire, apparemment la peinture ne veut pas se laissée détruite ni par le temps ni par la végétation qui l'inonde, mais se fait de la place pour survivre encore. J'ai présenté les photos de deux tels murs dans la partie de mosaïque intitulée "L'art et la Rue".
Dans le même coin il y a aussi des peintures sur des murs, mais qui vient de présenter la présence d'autres ethnies dans ces endroits, surtout les américaines. L'échange culturel c'est bien varié et ce qu'il est curieux c'est passé avec la danse French cancan. Initialement la danse a été une danse populaire, pour les masses, mais ce sont les hommes d'art comme Toulouse-Lautrec et Offenbach qui l'ont fait connue en une telle mesure qu'elle est devenue un des symboles de la France dans tous les coins du monde et bien plus que ça aux Etats Unis.